Depuis quelques années, la région de Dakhla‑Oued Eddahab, sous la présidence de Yanja El Khattat, ne cesse de confirmer son ambition : devenir non seulement une région remarquable du sud du Maroc, mais aussi une porte d’entrée vers l’Afrique subsaharienne.
Dakhla bénéficie d’une situation géographique rare : sur la côte atlantique, ouverte vers l’Atlantique, en jonction entre le Maroc, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. Cette localisation lui confère un avantage pour le commerce maritime, la logistique, et la connectivité régionale.
Pour soutenir cette vision, plusieurs grands projets sont en cours ou planifiés :
Le port de Dakhla Atlantique, qui vise à renforcer le transport maritime, la logistique et les échanges internationaux. Des routes express, notamment la liaison Tiznit‑Dakhla, et l’amélioration des connexions terrestres pour relier efficacement la région au reste du Maroc et aux frontières africaines.
Zones logistiques modernes et facilitations pour les investisseurs : espaces industriels, zones spécialisées, simplification administrative, incitations fiscales ou partenariats public‑privé.
Plusieurs secteurs économiques montrent un fort potentiel de croissance :
Agriculture & agro‑industrie : exploitation de la précocité des récoltes, produits de grande valeur exportée.
Pêche et aquaculture : Dakhla est déjà un acteur important dans ces domaines.
Tourisme, sport nautique, activités liées à l’océan & nature : la région attire de plus en plus, et renforce son offre hôtelière et d’accueil.
Énergies renouvelables, et potentiels dans des secteurs innovants.
Yanja El Khattat souligne que Dakhla ne se voit pas seulement comme une région interne, mais comme un hub continental : un point de convergeance Sud‑Sud, une plateforme pour les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest pour accéder à la façade atlantique, au commerce maritime, aux marchés internationaux.
La région est aussi portée par des initiatives nationales et royales (modèle de développement des provinces du Sud, initiatives d’intégration régionale, ZLECAF, etc.).
Bien que les ambitions soient nombreuses et les progrès déjà visibles, il subsiste des défis :
la mise en service complète des infrastructures (ports, routes, logistique) ;
l’attraction d’investissements étrangers massifs et stables ;
la formation, le capital humain, les compétences locales ;
la préservation de l’environnement et un développement durable ;
la visibilité internationale continue et l’amélioration de la connectivité (air, mer) pour mieux relier Dakhla aux autres régions africaines.
Cependant, avec une vision stratégique, des politiques publiques soutenues, et une volonté diplomatique, Dakhla a de fortes chances de devenir un pivot clé pour le développement et les échanges entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne.